Particules ultrafines et aviation

Le pôle qualité de l’air de l’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires (ACNUSA) a publié il y a quelques mois une étude bibliographique sur l’émission des particules ultrafines émises par les aéronefs et l’activité générale des aéroports.

Cette étude est consultable ici : Particules ultrafines et aviation : étude bibliographique, juillet 2017

Vous y découvrirez la définition des particules ultrafines, ses effets sur la santé et les quantités relevées sur des aéroports ayant servi de support d’étude.

On apprend notamment, que les particules ultrafines émises par les aéronefs (10-15 nm) sont plus petites que celles émises par les engins ou véhicules diesel (10-300 nm).

Les études sur les réacteurs d’avion ont montré que le nombre et la taille des particules dépendent de la poussée motrice.
Pour cette raison et à cause de sa durée, la phase la plus polluante semble être la montée.

Un standard de certification devrait permettre de contrôler les émissions de particules ultrafines des moteurs d’aéronefs dès 2020

Une étude a débuté en 2017 sur l’aéroport de Francfort concernant l’impact de ce standard sur les concentrations de polluants de l’air, dont les particules ultrafines.

L’ACNUSA appelle de ses vœux une étude similaire sur un aéroport français et un travail sur l’harmonisation européenne des méthodes d’évaluations des particules ultrafines.